Le thé et la culture, en particulier les poèmes, la musique et les œuvres d’art ont toujours été complémentaires et ce, dès l’origine de notre ère.

Différents fours sont devenus célèbres pour leur poterie fine et leurs accessoires. Yi Hsing est réputé pour la qualité de l’argile local utilisé, à l’origine d’un superbe pourpre profond. La théière Yi Hsing est considérée comme l’une des meilleures par les dégustateurs « professionnels ». Par ailleurs, les empereurs et les princes buvaient dans des tasses superbes en jade translucides et incrustées de pierre précieuses ou dans de la porcelaine ciselée.

Aujourd’hui, on peut trouver des théières aux couleurs et aux formes extraordinaires, délicates ou des plus ordinaires. Beaucoup sont devenues des objets de collection. Qui peut résister à l’appel d’une petite collection face à la multitude de modèles proposés ? 

La poésie est également un moyen pour les passionnés de thé d’exprimer leur amour de l’infusion :

En témoigne ce poème de Du Yu (3em-4em siècle) – traduit librement ainsi :

"Au sommet de la montagne Ling shan 
Un extraordinaire buisson couvre tous les versants
Nourri par un sol fertile, arrosé par la rosée et les nuages
Il pousse en abondance.
À l'annonce de l'Automne, les paysans travaillant peu
Profitent de cette période de repos pour grimper par petits groupes et cueillir les feuilles. 
Avec l'eau limpide du ruisseau, ils les font bouillir dans des bols en poterie fine nés du four de Zhi jiang - 
Ils boivent dans de petites tasses semblables à des calebasses
À la façon de l'ancien Gong Liu lorsqu'il buvait du vin. 
Le thé, ainsi infusé, offre des écumes blanches comme neige sur la surface,
Et lorsque les feuilles regagnent le fond du bol,
Elles libèrent de délicieuses odeurs et saveurs. "

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